Vous rêvez d'un sourire éclatant mais le coût d'un blanchiment dentaire vous freine ? Pas de panique, certaines mutuelles proposent des forfaits spécifiques pour vous aider à financer ce soin esthétique. Mais qu'en est-il de la Sécurité sociale ? On vous explique tout sur les remboursements possibles.
La Sécurité sociale rembourse-t-elle le blanchiment des dents ?
D'emblée, sachez que l'Assurance Maladie considère le blanchiment dentaire comme un acte purement esthétique, sans justification médicale. À ce titre, il n'est pas pris en charge par la Sécurité sociale, sauf cas exceptionnel.
La seule exception concerne les taches dentaires d'origine pathologique (dues à la prise de certains médicaments, à des maladies génétiques ou à un traumatisme par exemple). Un blanchiment pourrait alors être remboursé partiellement sur avis du chirurgien-dentiste conseil de la Sécu.
Mais dans la grande majorité des cas, les patients assument seuls le coût d'un blanchiment dentaire qui atteint en moyenne 800€ en France (de 500 à plus de 1000€ selon les praticiens et les techniques utilisées).
Et la Complémentaire Santé Solidaire (ex-CMU-C) ?
Depuis novembre 2019, la CMU-C a laissé place à la Complémentaire santé solidaire (CSS). Mais le principe reste le même : garantir une couverture santé minimale aux personnes à faibles revenus, avec des soins pris en charge à 100% dans la limite des tarifs conventionnés.
Malheureusement, le blanchiment dentaire n'en fait pas partie. La CSS se limite aux soins essentiels comme :
- Les soins conservateurs (détartrage, traitement des caries, dévitalisation...)
- La chirurgie dentaire (extraction des dents de sagesse, greffe osseuse...)
- Les prothèses dentaires des paniers 100% Santé et à honoraires modérés
Exit donc le blanchiment, le façonnage esthétique, les implants ou les appareils d'orthodontie pour adulte. Ces actes restent à la charge du patient, CSS ou non.
Blanchiment des dents : les mutuelles peuvent prendre le relais
Si la Sécu ne vous sera d'aucune aide, votre mutuelle ou complémentaire santé peut en revanche vous dépanner. La plupart des contrats "haut de gamme" proposent en effet des forfaits spécifiques pour les actes non remboursés comme le blanchiment dentaire.
On distingue généralement deux types de prise en charge :
- Un pourcentage des frais réels : par exemple, la mutuelle rembourse 50% ou 70% de la facture, dans la limite d'un plafond annuel (200 à 400€ en moyenne). C'est la formule la plus intéressante si vous avez des soins réguliers.
- Un forfait unique en euros : la complémentaire définit un montant fixe alloué au blanchiment, valable une fois par an ou tous les 2 ans. Comptez de 100 à 300€ selon le niveau de garantie. Cette option convient mieux pour un blanchiment ponctuel.
Attention à bien lire les petites lignes de votre contrat avant de vous lancer ! Des conditions particulières peuvent s'appliquer :
- Un délai de carence (3 à 12 mois) pendant lequel le blanchiment n'est pas pris en charge, même si vous cotisez
- Un plafonnement strict limitant le remboursement à un ou deux blanchiments par an maximum
- L'obligation de réaliser l'acte chez un praticien partenaire agréé par la mutuelle
- La nécessité d'une demande d'accord préalable avant de démarrer le traitement
Autre point à vérifier : assurez-vous que votre complémentaire distingue bien le blanchiment des autres soins esthétiques (facettes, coiffes...) qui sont eux aussi soumis à des forfaits spécifiques. N'hésitez pas à les appeler pour connaître vos droits avant de signer un devis.
Quelle mutuelle choisir pour un blanchiment dentaire ?
Difficile de comparer les dizaines de contrats disponibles sur le marché ! Pour vous aider à y voir plus clair, voici quelques critères à prendre en compte selon vos priorités :
- Le niveau de garantie : privilégiez les contrats proposant un minimum de 200 à 300€ de remboursement pour le blanchiment, avec un renouvellement annuel ou bisannuel.
- La liberté de choix du praticien : préférez les mutuelles qui vous laissent consulter le dentiste de votre choix, sans obligation de réseaux partenaires.
- Le rapport cotisation/prestations : les meilleures garanties sont souvent liées aux contrats les plus chers. Mais pas toujours ! Pensez à utiliser un comparateur en ligne pour trouver le meilleur rapport qualité/prix selon vos besoins.
- Les délais de carence et plafonds : évitez si possible les mutuelles qui imposent une franchise de plus de 6 mois ou qui plafonnent vos remboursements à moins de 100€ par an.
- Les services annexes inclus : téléconsultation, réseaux de partenaires, appli mobile, conseils santé... Les petits plus qui peuvent faire la différence au quotidien !
Vous pouvez utiliser notre comparateur de mutuelles 100% gratuit et sans engagement. En quelques clics, vous obtiendrez une liste personnalisée des meilleurs contrats du marché selon votre profil. De quoi économiser facilement des dizaines d'euros sur votre blanchiment !
Autre possibilité : les mutuelles dites "affinitaires" qui ciblent une profession (enseignants, fonctionnaires...) ou une tranche d'âge (étudiants, seniors...). Elles proposent souvent des garanties avantageuses pour les soins dentaires, y compris esthétiques. Renseignez-vous auprès de votre employeur ou de vos associations.
Et les mutuelles sans plafond, une bonne solution ?
Vous avez peut-être entendu parler des contrats de complémentaire santé "sans plafond annuel de remboursement". Très prisés pour les lunettes ou les aides auditives, ils permettent d'obtenir un reste à charge réduit même sur les équipements haut de gamme.
Malheureusement, ces garanties s'appliquent rarement au blanchiment dentaire qui reste plafonné, même dans les meilleures mutuelles. Ajoutez à cela des tarifs souvent dissuasifs (plus de 200€/mois pour une personne seule) et l'intérêt devient très limité...
Sauf si vous avez aussi besoin d'implants, de prothèses ou de semestres d'orthodontie dans les années à venir. Là, une mutuelle sans plafond peut vous faire économiser plusieurs milliers d'euros ! À condition de mettre en balance le coût des cotisations sur la durée...
Comme toujours, le mieux est de faire des devis comparatifs et de bien lire les conditions générales avant de s'engager. Les offres alléchantes cachent souvent des restrictions en petits caractères !
Quid de mon blanchiment à domicile ?
Si votre budget est serré, vous êtes peut-être tenté par les nombreux kits de blanchiment en vente libre sur Internet ou en pharmacie : gels, stylos, bandelettes, gouttières... Leur promesse ? Un sourire éclatant pour moins de 50€, sans passer par un dentiste !
Mais méfiance : ces produits sont nettement moins efficaces et plus risqués qu'un blanchiment au fauteuil réalisé par un professionnel. Ils peuvent même aggraver les taches ou abîmer l'émail en cas de mauvaise utilisation !
Surtout, sachez qu'ils ne seront jamais remboursés par la Sécurité sociale ni par votre mutuelle, même si vous avez des garanties spécifiques pour le blanchiment. Seuls les actes réalisés par un chirurgien-dentiste diplômé entrent dans le cadre d'une prise en charge.
Alors préférez toujours un blanchiment professionnel, quitte à étaler les séances dans le temps ou à opter pour une technique moins onéreuse (blanchiment ambulatoire plutôt qu'en cabinet par exemple). Votre dentiste saura vous conseiller la méthode la plus adaptée à votre budget.
En résumé
Malgré son coût élevé, le blanchiment dentaire n'est pas considéré comme un soin de santé par l'Assurance Maladie. Sa prise en charge par la Sécurité sociale est donc inexistante, sauf très rares exceptions.
Cela n'empêche pas de nombreuses mutuelles de proposer des forfaits spécifiques pour aider leurs adhérents à financer cet acte esthétique de plus en plus courant. Les remboursements varient de 100 à 400€ par an selon les contrats, avec parfois des restrictions (plafonds, délais de carence...).
Pour trouver la meilleure offre, rien ne vaut une comparaison personnalisée en fonction de vos besoins et de votre profil. N'hésitez pas à utiliser un outil en ligne pour obtenir des devis sur mesure, et faites jouer la concurrence !
Une chose est sûre : mieux vaut prévoir ce soin à l'avance en souscrivant une bonne mutuelle, plutôt que de plonger dans votre PEL le jour où vous en aurez besoin. Votre sourire vous dira merci !
Questions fréquentes
Dois-je faire une demande de prise en charge avant mon blanchiment ?
Cela dépend des conditions de votre mutuelle. Certaines exigent un devis préalable et un accord avant de démarrer les soins, d'autres non. Dans le doute, envoyez toujours un mail ou contactez votre conseiller pour connaître la marche à suivre. Sans quoi, vous risquez un refus de remboursement !
Puis-je cumuler le remboursement de ma mutuelle et de mon assurance ?
Oui, c'est possible si vous avez souscrit une assurance santé facultative en plus de votre mutuelle obligatoire (contrat responsable). Par exemple, une garantie blanchiment auprès d'un assureur et une autre via votre mutuelle d'entreprise. Mais les deux prestations ne doivent pas se chevaucher et le cumul des remboursements ne doit pas dépasser le montant de la facture. Consultez les notices de vos contrats.
Existe-t-il d'autres aides pour financer mon blanchiment ?
Si vous avez un projet global de soins dentaires (facettes, orthodontie, implants...), pensez à solliciter un crédit santé auprès de votre banque. Le blanchiment sera inclus dans le plan de financement, au même titre que les autres actes, avec des mensualités étalées sur 12 à 60 mois. Certains organismes se sont même spécialisés dans le prêt dentaire, à des taux attractifs. Votre dentiste peut vous orienter.
Puis-je bénéficier d'un blanchiment dentaire remboursé à l'étranger ?
C'est très déconseillé ! Même si les tarifs sont alléchants dans certains pays limitrophes (Espagne, Portugal, Hongrie...), les normes d'hygiène et de sécurité n'y sont pas toujours respectées. Vous risquez de revenir avec des dents abîmées et des remboursements au rabais... Sans parler du coût du voyage et de l'hébergement ! Mieux vaut privilégier un praticien français agréé pour bénéficier d'une prise en charge optimale.